Une séparation est un événement douloureux et éprouvant en temps normal. Mais en temps de crise comme celle que nous vivons actuellement avec son lot d’anxiété et de malheurs, une rupture amoureuse est d’autant plus difficile à vivre. Dans ces conditions, comment résister, comment tenir le coup ? Un psychanalyste nous explique comment éviter le burn-out émotionnel.
Trouver un équilibre émotionnel
En ces temps difficiles, de nombreuses personnes fuient leurs émotions négatives comme la peur et la tristesse en les niant ou en minimisant la situation. Même s’il vaut mieux relativiser et prendre les choses avec philosophie, nier complètement les choses n’est pas sain. Il vaut mieux reconnaître la gravité de la crise et accepter ses sentiments dans un premier temps. Ensuite, on peut éviter une surcharge émotionnelle en exprimant ces émotions de manière saine et constructive. Pour se décharger de ses tensions, on peut, par exemple, écrire nos angoisses, et ce qui nous pèse, dans un journal intime. D’autres trouveront un bon moyen de canaliser leurs émotions à travers la pratique d’un sport ou d’une activité de type yoga, méditation, relaxation, sophrologie. Une activité créative est également une façon saine de gérer ses sentiments négatifs afin de ne pas être submergés par eux. Enfin, pouvoir parler de ce qu’on ressent avec une personne bienveillante et à l’écoute aidera grandement.
Cultiver le positif
Etre au clair sur ce qu’on ressent en temps de crise est essentiel, mais après l’avoir fait, il ne faut pas ruminer les pensées noires. Il faut cultiver le positif en accordant notre attention à des choses qui vous font du bien et vous rappellent de bons souvenirs. Cela peut passer, par exemple, par le fait de regarder de vieux albums-photos ou des photos de voyages… Vous pouvez également cultiver la gratitude pour tout ce qui est positif dans votre vie (et il y en a du bon !), en listant tout ce qui va bien, la chance que vous avez dans certains domaines, etc… Cela facilite le retour à l’équilibre émotionnel entre le négatif et le positif.
Eviter l’infobésité
En ce moment, nous sommes bombardés d’informations sur l’épidémie de coronavirus, et cette avalanche d’informations est anxiogène. Elle n’est pas de nature à nous rassurer, à nous faire du bien, mais au contraire, cultive la morosité. Il est donc conseillé de ne pas passer trop de temps sur les chaînes d’informations télévisuelles ou la presse numérique. A moins de lire des sites plutôt positifs, inspirants et enthousiasmants comme Positivr qui relaie des informations qui mettent de la joie au cœur !
Se projeter dans l’avenir
Dans ce contexte morose, il ne faut pas s’arrêter de vivre mais penser à l’avenir, à l’après-crise. Faire des projets, même petits, est important pour se projeter dans le futur et aller de l’avant. A vous de trouver le projet qui suscitera votre enthousiasme. Il peut s’agir d’un voyage, d’un projet professionnel, familial, amical, d’un stage de développement personnel, d’une inscription à une nouvelle activité, etc. Tout est possible du moment que ce projet vous met en joie et vous fait aller de l’avant ! C’est le moment d’inventer, de faire quelque chose de nouveau ! La crise actuelle est peut-être une opportunité ou une occasion de faire prendre à notre existence une autre direction. Ne manquons pas ce rendez-vous avec nous-même.