Célibataire à 50 ans : et alors ?

Le célibat est un statut pas souvent bien vu dans notre société qui valorise la vie de couple. Et c’est d’autant plus vrai quand on est célibataire à 50 ans. Pourtant, qu’il soit choisi ou imposé par la vie, le célibat n’est pas une calamité. Il peut même s’avérer une pause bénéfique et salutaire. Quels sont les avantages à vivre en solo ? Dans cet article, je vous donne mes astuces pour bien vivre la solitude quand on est célibataire à 50 ans.

Le célibat après 50 ans, une bouffée d’air frais

À l’heure où les divorces sont de plus en plus répandus, la solitude n’est plus un tabou, quel que soit notre âge. Il est de moins en moins courant de rester en couple et avec le même partenaire toute sa vie durant. Des périodes plus ou moins longues de célibat sont inévitables, et il faut l’accepter. Pour mieux vivre ces phases en solo, il est important de changer de regard sur le célibat et de se dire que la solitude peut avoir du bon. Pour que la vie en solitaire ne soit pas trop pesante, il faut en faire un atout et profiter de cette période pour se ressourcer, se recentrer, se redécouvrir, et se reconstruire. Le célibat ne doit pas être l’attente interminable d’une nouvelle relation amoureuse, mais se vivre à fond. Voyager, apprendre une langue, se remettre au sport, pratiquer une activité artistique, s’investir dans une association… c’est le moment pour celles qui en ont assez de vivre seules de réinventer leur vie !

En effet, quand on est en couple, il est fréquent qu’on fasse tout avec l’autre et qu’on ne s’accorde plus de temps à soi. À la longue, on finit par s’oublier et qu’on laisse de côté ses rêves, ses projets personnels. L’amour peut étouffer. Or, pour s’accomplir soi-même, il est essentiel d’avoir du temps en solo pour mieux se connaître et rester en contact avec soi. Le célibat permet cela. Il constitue un véritable espace pour refaire le point sur ses désirs, se nourrir et rééquilibrer sa vie.

Assumer son célibat

Pour être bien dans vos baskets durant cette période, il est primordial de ne pas avoir honte d’être seule ni de porter son célibat comme un fardeau. Il n’y a pas de honte à être célibataire à 50 ans. Ce sont des choses qui arrivent. Et si vous paraissez sereine vis-à-vis de votre statut, les gens ressentiront votre énergie positive et ne verront pas votre solitude d’un mauvais œil. Vous continuerez à attirer les hommes. Au contraire, si vous considérez votre célibat comme une tare, vous dégagerez une énergie négative qui repoussera des personnes qui auraient pu être intéressées par vous. Soyez une « célibattante », c’est-à-dire une célibataire dynamique, battante et souriante, qui croque la vie à pleines dents !

S’ouvrir au monde

Lorsqu’on est dans une relation amoureuse, on peut avoir tendance à se replier sur soi-même, car on prend soin de son couple. Une fois célibataire, le renfermement guette ! Et pour peu qu’on fasse une déprime – ce qui est normal après un divorce -, on ne fait plus d’efforts, on ne cherche plus à plaire. On s’enlise dans ses habitudes. C’est une erreur. Pour éviter l’isolement, il est primordial de garder l’esprit ouvert et de ne pas se fermer sur l’extérieur. Ne dites pas non à des invitations d’amis, de voisins, de collègues… Sans aller jusqu’à considérer chaque homme rencontré comme un partenaire potentiel, en ayant une attitude d’ouverture, vous permettrez à de nouvelles relations d’éclore. Et durant cette phase de transition et de reconstruction, socialiser est essentiel. Lorsque le moment sera venu, vous serez alors prête pour une relation sentimentale.

Prendre le temps de faire le deuil

Que vous soyez divorcée ou séparée, vous sortez d’une relation qui a compté pour vous. Et lorsqu’une relation se termine, quelle que soit la façon dont elle s’est achevée, il faut en faire le deuil, même si on est à l’origine de la rupture. En effet, pour aller de l’avant, il faut vraiment avoir tourné la page. Tourner la page, cela veut dire ne pas entretenir de rancœur ou de ressentiment vis-à-vis de son ex, ne pas avoir de regrets ou de nostalgie. Parfois, il faudra apprendre à pardonner, à soi et à l’autre. Et cela prend du temps, surtout s’il s’agissait d’une relation longue. Pour bien faire le deuil de votre passé, donnez-vous du temps et de l’espace. Ne vous précipitez pas dans une nouvelle relation après votre séparation : celle-ci ne serait alors qu’une relation-pansement et elle serait vouée à l’échec. Utilisez ce temps post-rupture pour vous ressourcer et faire le point.

Avoir une bonne hygiène de vie

Quand on est célibataire à 50 ans, c’est le moment de prendre soin de soi. Et cela passe par une hygiène de vie saine, pour le corps et l’esprit : une alimentation équilibrée, de l’exercice physique régulier et des activités qui font du bien à l’âme (yoga, méditation, sophrologie, activité artistique, créatrice, etc.). À 50 ans, on a encore de l’énergie à revendre. Pas question de se laisser aller pour une question d’âge !

Se responsabiliser

Pour bien vivre son célibat, on décide de prendre la totale responsabilité de sa vie : de ce qui nous arrive, de la façon dont on gère sa carrière, ses relations, son argent, etc. On tire la leçon de ses erreurs passées. On arrête de s’apitoyer sur son sort en accusant les autres pour ce qui ne va pas dans notre vie (le gouvernement, notre chef, nos parents, nos enfants, la crise, etc.). Ce faisant, on s’affirme, on assume ses choix, on reprend le pouvoir sur son existence. Et on n’est pas aigrie, ce qui nous rend plus attirantes. Personne n’aime les gens qui passent leur temps à râler et se plaindre.

Sortir de sa zone de confort

Enfin, pour être une célibattante accomplie, il convient d’être pro-active et de sortir du connu : oser faire le premier pas vers un homme qui nous plaît, essayer une nouvelle activité, déménager, changer de travail, faire une formation… C’est peut-être effrayant au début, mais c’est nécessaire pour progresser et aller de l’avant. Sur ce chemin de développement personnel, on n’hésite pas à solliciter l’aide de professionnels (coach, thérapeute, psychologue, etc.) qui nous aideront à garder le cap. Surtout, on choisit de croire en soi, de se faire confiance et on se forge une attitude positive en pensant que tout est possible.

 

Auteur de l’article : Après une rupture